De profundis ad stellam

Galerie G - Exposition collective
Novembre-Décembre 2011


Il est dans la nature de l’homme de chercher la lumière, source de vie et de connaissance, sans forcémmment fuir l’obscurité dont il a aussi besoin pour son repos. Les artistes se sont inspirés depuis d’aube du temps de cette ambiguïté : depuis la caverne de Platon, l’homme n’a cessé de méditer sur son côté obscur, de réinventer et se réjouir de la lumière.

La photographie moderne, qui doit son existence à son ancêtre, la camera obscura, a donné naissance à son tour au cinéma et à la vidéo. L’homme découvrait ce pouvoir nouveau : dessiner avec la lumière, le temps et le mouvement. La lumière serait désormais non seulement révélatrice d’une certaine idée de « vérité », mais aussi porteuse d’une force symbolique.

J’expose aux côtés de 8 artistes contemporains internationaux, dont le travail (photographie, vidéo, installation...) explore les contradictions entre la lumière et l’obscurité, ainsi que les métaphores qui s’y attachent : la vie et la mort, l’impermanence, toujours dans un équilibre entre fascination et de rejet.